Cette réunion a notamment été l’occasion de dresser un bilan des réalisations du CNI depuis sa relance en 2017. Le CNI entre désormais dans une phase de mise en œuvre des projets structurants identifiés collectivement filière par filière, puisque désormais 16 contrats de filières ont été signés sur les 18 filières labellisées.

Au-delà de l’exécution des contrats, cette réunion a été l’occasion de faire un point plus particulier sur le pacte productif et la mobilisation pleine et entière du CNI dans cette démarche. A l’occasion de la réunion, deux tables rondes ont permis d’évoquer les prochains travaux qui devront mobiliser les filières industrielles autour de deux chantiers structurants pour l’industrie française.

Faire de la transition écologique une opportunité économique pour tous

La transition écologique impose une mutation profonde de notre économie, et l’industrie doit s’inscrire dans cette démarche non seulement pour réduire son empreinte environnementale, mais également pour apporter des solutions pour tendre vers une économie vertueuse en la matière.

Deux chantiers majeurs impliquent le CNI et ses filières industrielles :

• La réduction des émissions de gaz à effet de serre : pour cela 8 filières du CNI se sont engagées à proposer d’ici la fin de l’année une trajectoire de réduction de leur empreinte carbone à horizon 2025, 2030 et 2050. En contrepartie l’Etat s’engage à proposer des dispositifs de soutien à cette transition, via notamment un système d’incitations fiscales, ou encore la nécessaire mise en place d’un mécanisme d’inclusion carbone au niveau européen pour taxer l’importation de produits avec une forte empreinte carbone.
• L’économie circulaire : au-delà des travaux de l’Etat suite à la feuille de route pour l’économie circulaire, ainsi que l’actuel projet de loi anti-gaspillage, les industriels se sont engagés collectivement autour d’un plan d’actions vers l’économie circulaire.

S’engager pour une politique d’innovation répondant aux grands défis de notre société

Face aux grands défis sociétaux que sont le vieillissement de la population, le droit à une alimentation saine et durable, ou encore l’amélioration des soins de santé, l’industrie doit apporter des solutions technologiques ambitieuses.

C’est dans ce cadre que le premier Ministre a annoncé lors de la plénière le lancement d’une démarche d’identification et d’accélération du développement des marchés stratégiques à forte intensité technologique sur laquelle la France, à travers ses entreprises, ses laboratoires de recherche et ses collectivités est en capacité de se positionner en leader. Ces marchés seront identifiés par un collège d’experts issus de l’industrie, de la recherche, de l’entrepreneuriat et de la société civile, présidé par Benoît Potier, PDG d’Air Liquide. Ce processus devra déboucher sur une sélection restreinte de marchés d’ici fin janvier 2020.

Ce jeudi 14 novembre 2019, à l’occasion de la 2e édition de l’Usine extraordinaire à Marseille, la plénière du Conseil National de l’Industrie sous la présidence du Premier Ministre.

Cette réunion a notamment été l’occasion de dresser un bilan des réalisations du CNI depuis sa relance en 2017. Le CNI entre désormais dans une phase de mise en œuvre des projets structurants identifiés collectivement filière par filière, puisque désormais 16 contrats de filières ont été signés sur les 18 filières labellisées.

Au-delà de l’exécution des contrats, cette réunion a été l’occasion de faire un point plus particulier sur le pacte productif et la mobilisation pleine et entière du CNI dans cette démarche. A l’occasion de la réunion, deux tables rondes ont permis d’évoquer les prochains travaux qui devront mobiliser les filières industrielles autour de deux chantiers structurants pour l’industrie française.