Signature de l’avenant du CSF Agroalimentaire
15/03/2022
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et la ministre déléguée chargée de l’Industrie ont signé, le 28 février 2022, la nouvelle feuille de route ambitieuse des industries agroalimentaires.
Contexte
Lors du comité exécutif du CNI en septembre 2020, les comités stratégiques de filières ont été appelés par le Gouvernement à élaborer des avenants à leur contrat stratégique de filière afin de s’adapter aux nouveaux enjeux soulevés par la crise sanitaire.
Ces avenants s’organisent autour de 4 domaines, liés aux axes prioritaires du plan France Relance :
- transition écologique,
- compétitivité/souveraineté,
- cohésion
- et relations donneurs d’ordre/sous-traitants.
L’avenant du CSF Agroalimentaire
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et la ministre déléguée chargée de l’Industrie ont signé l’avenant au contrat stratégique de la filière Agroalimentaire, en présence des représentants des entreprises agroalimentaires françaises et des représentants des organisations syndicales (CFDT, FO-FGTA).
L’ambition affichée est claire : encourager le déploiement de nos industries agroalimentaires pour plus de compétitivité, durabilité et de création d’emplois.
Une feuille de route ambitieuse pour l’innovation, la numérisation et l’investissement
L’avenant 2022-2023 vient compléter le contrat initial, dans trois domaines prioritaires :
- Transition écologique : la filière a pour objectif de réduire ses émissions de 40% d’ici 2030 par rapport à 2015 et va pour cela réaliser une feuille de route de décarbonation.
- Compétitivité et souveraineté : les crises successives que nous connaissons actuellement démontrent l’importance d’une industrie agroalimentaire résiliente afin de garantir la sécurité alimentaire de la France.
- Cohésion et formation : la filière veut se positionner en tant qu’acteur majeur de l’emploi, de la solidarité et de la cohésion sur les territoires.
L’avenant s’accompagne également d’une feuille de route internationale qui poursuit trois objectifs :
- renforcer la présence à l’export des TPE/PME et ETI en lien avec les territoires,
- améliorer les conditions d’accès des entreprises aux marchés étrangers,
- et renforcer la visibilité de l’offre agroalimentaire française à l’international.
Des projets d’envergure d’ores et déjà lancés ou achevés dans le cadre du contrat initial
Le contrat initial de la filière, signé en novembre 2018, a d’ores et déjà permis de mettre en œuvre des actions concrètes autour de quatre actions ambitieuses :
Numériser l’information produit pour gagner en compétitivité et en qualité, et redonner confiance au consommateur.
La filière a ouvert la plateforme NumAlim, notamment grâce à un soutien public de l’ordre de 3 millions d’euros. Il s’agit d’une plateforme d’échanges et d’enrichissement de données de la filière agroalimentaire dans un objectif de transparence et de création de valeurs.
Développer les protéines du futur, pour faire de la France un leader mondial des nouvelles sources protéiques, permettant de développer de nouveaux débouchés alimentaires à partir des légumineuses par exemple
Pour cet objectif, la filière a lancé un projet collaboratif « ProteiNEW » qui vise à accompagner les start-ups du secteur « protéines du futur ».
Valoriser la richesse de nos banques de ferments, le savoir-faire de nos entreprises et de nos structures de recherche
La filière a construit un programme de R&D pré-compétitivité afin de renforcer les synergies entre les acteurs de la filière et leur écosystème.
Faciliter l’accès aux compétences et le recrutement
Un « Pass Industries » a été mis en place afin de construire des solutions sur mesure aux besoins en compétences des entreprises. L’expérimentation a d’ores et déjà été réalisée auprès de 10 bassins d’emploi.
Liens et téléchargements
Mis à jour le 15/03/2022